22 novembre 2022

Lettre ouverte

C’est avec consternation que j’ai lu l’article intitulé La généralisation hâtive en question publiée dans les pages de votre journal lundi dernier. Pour tout dire, je n’avais pas fini d’en lire l’incipit que je savais exactement le genre de torchon que j’avais sous les yeux. Voilà, me suis-je dit, l’exemple parfait de ce journalisme idéologique auquel les médias de votre acabit nous ont habitués. Je devine que vos scribouilleurs ont tous développé cette même propension à faire la morale, à s’aligner aux diktats de la bien-pensance qui guident de nos jours les organes de presse comme le vôtre. D’ailleurs, lorsque je tombe sur un tel article, c’est la profession journalistique au grand complet que j’ai envie de condamner, comme je blâme ce monde dans lequel nous vivons et qui, dans toutes ses sphères, n’est plus que l’ombre de lui-même.

Oui, voilà ce qui m’est apparu évident à la lecture de la première lettre de la première phrase de ce texte de mille mots dans votre journal : l’univers est en expansion et mon malheur en est le nombril.


N. Petit-Le Gros
Montréal