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(Source) |
Version abrégée
La page Facebook du Machin à écrire
est de retour ; suivez-la pour avoir de nos nouvelles dans cette
plateforme.
(Musique d’atmosphère recommandée pour lire cet article : The
Imperial March (Darth Vader’s Theme) de John Williams.)
Résumé des épisodes précédents
- Votre humble serviteur n’aime pas Facebook. Pour lui, la raison d’être de cette entreprise est d’emprisonner la population dans un réseau privé pour les espionner ; c’est une des formes la plus aboutie de ce que le présent fait en matière de dystopie. En grand naïf qu’il est, il continue de rêver d’un monde numérique où règnent les applications et les protocoles qui ne sont pas propriétaires (le World Wide Web, par exemple).
- À l’époque, tout le monde et sa belle-soeur fréquente Facebook et y publie des photos de ses vacances, de ses apéros, de ses enfants et du contenu de son assiette. Votre humble serviteur n’en peut plus d’être exclu et décide de s’y abonner.
- Espérant enfin la gloire littéraire, votre humble serviteur crée une page Facebook pour son blogue, le Machin à écrire.
- Quelques années plus tard, hanté par ses scrupules, exaspéré par le contenu que lui impose Facebook (contenu n’ayant souvent rien à voir avec les personnes qu’il suit, c’est-à-dire ses parents, ses amis et quelques connaissances plus lointaines) et désirant cesser d’abreuver la bande de Mark Zuckerberg de ses données personnelles, jugeant enfin que cela n’aura que peu d’impact sur le nombre de visites dans son blogue, votre humble serviteur décide de couper tous les ponts avec cette plateforme. Exit Facebook : il ferme la page du Machin à écrire et élimine son compte personnel.
- Pendant ce temps et malgré que votre humble serviteur a mis fin à son abonnement, Facebook n’en continue pas moins de nourrir ses bases de données et d’accumuler des données le concernant, aidé en cela par la reconnaissance faciale dans les photos éventuellement téléversées par des proches, et par les données que Facebook collige à partir de diverses sources externes à son réseau, soit via ses filiales ou des partenaires commerciaux.
- Bientôt, votre humble serviteur constate la stagnation du nombre de visites dans son blogue, ainsi que la diminution de l’activité dans Twitter. Que faire pour « générer du trafic », comme on le dit dans certains cercles cyberspatiaux ?
Ça fait que
Voilà donc où nous en sommes aujourd’hui : dans l’espoir de rejoindre
davantage de lecteurs, V. H. S. se résout à renouer avec le club privé de
Facebook et il crée de nouveau
une page Facebook (publique) pour le Machin à écrire (note : l’adresse est différente de celle qui existait autrefois).
Ainsi, les utilisateurs de ce réseau social mais non moins hégémonique
pourront laïker à qui mieux mieux cette page pour être informés des
nouveautés de notre blogue.
Prenez et laïkez-en tous, ceci est mon blogue, livré pour vous.