28 juin 2020

Poème sale — Le futur

(Source: Poème sale)



Depuis le mois de mars dernier, le feuilleton quotidien de la Covid-19, en attirant toute notre attention, a occulté bien des manifestations artistiques, lesquelles sont restées, pour reprendre l’expression consacrée, dans l’angle mort de la pandémie. C’est dans ce contexte que le site Poème sale a mis en ligne au mois de mars dernier une série de textes sur le thème du futur. Comme le spécifiait l’appel de texte, la série propose des textes d’au plus 250 mots « portant sur la représentation du futur que se font les auteur.trices de notre époque ». Ce sont 34 textes (si mes calculs sont bons) qui ont été publiés du 22 mars au 8 avril 2020, autant dire pile au moment où la psychose coronavirale était à son comble. On peut croire que le projet n’a sans doute pas eu la résonance qu’il aurait mérité (à l’échelle d’un projet littéraire underground numérique, il va sans dire).

Si je vous parle de tout ça, c’est parce que j’ai contribué au projet avec un texte en prose intitulé Carpe diem que vous pouvez lire par ici. En faisant un peu de ménage, je me suis rendu compte que je n’avais pas fait mention ici de cette parution. Mon texte est l’adaptation d’un fragment d’un (fragile) projet en cours. J’ai bien l’impression d’avoir été le seul hurluberlu du groupe à soumettre un texte en prose. Bin coudon.

Puisqu’il n’est jamais trop tard pour bien faire et parce que nous sommes manifestement toujours en vie trois mois plus tard, allez donc lire toute la série sur le site de Poème sale.