Prenons la mesure du nombril
De l’œil du cyclone du rêve américain
Les paniers d’épicerie dispersés
Dans le stationnement vide du centre commercial
Le vent souffle plus librement
Lorsqu’il glisse sur l’asphalte
Des autoroutes à dix voies, la nuit
Écoutons la clameur du silence des résignés
Qui enterre la petitesse
Des gazouillis présidentiels