ANTIDOTE — La locution malgré que est critiquée par plusieurs grammairiens.
MOI — Malgré qu’elle soit critiquée, je persiste.
ANTIDOTE — Dans la langue soignée, on emploiera, de préférence, bien que, encore que ou quoique.
MOI — Ma langue n’a pas besoin d’être soignée : elle n’est pas malade.
Gaston Miron a dit la même chose en parlant des traitements de textes: Mes textes n'ont pas besoin d'être traités. Ils ne sont pas malades!— Christine (@memoreil) September 11, 2017
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Scène domestique
MA COPINE — Combien en veux-tu ?
MOI — Je sais pas. Plusieurs.
MA COPINE — Plusieurs, c’est entre deux et l’infini.
MOI — …
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Like
LE DIABLE — Je ne me ferai pas prier.
DIEU — Ah, j’adore me faire prier !
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Scène domestique (2)
MOI — C’est quoi cette réplique-là ?
MA COPINE — C’est une réplique comme une autre.
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Unanimité fricative post-alvéolaire
L’UN — Quand on ajète un paquet de douze...
L’AUTRE — Tu veux dire quand on achète.
L’UN — C’est ça, quand on ajète. C’est pas ça que j’ai dit ?
L’AUTRE — Non. Tu as dit ajète plutôt qu’achète.
L’UN — Tu me niaises-tu toi là ?
L’AUTRE — Non.
L’UN — Tu répètes la même chose que moi. Ajète, ajète, du verbe ajeter. Voyons !
L’AUTRE — Oublie ça. Donc, quand on ajète un paquet de douze...
L’UN — Bin c’est ça, quand on ajète un paquet de douze, c’est sûr que c’est moins dispendieux.
L’AUTRE — Ah, bin, ça c’est sûr. Ajeté à l’unité, ça revient plus cher.