10 juin 2017

Modification aux modalités du service

Objet: Modification aux modalités du service


Cher lecteur,


Votre satisfaction a toujours été notre motivation première. Depuis la création du Machin à écrire, nous nous sommes efforcés de vous offrir une source renouvelée de divertissement plus ou moins littéraire pimenté d’un soupçon de jérémiades et d’autodérision. Or, l’état du marché des blogues est de plus en plus difficile et nos sources de revenus de plus en plus inexistantes. À titre d’illustration, notre chiffre d’affaires est passé de zéro million de dollars en 2006 à zéro millier de dollars en 2017. Pendant ce temps, nos frais d’exploitation n'ont cessé d’augmenter, et ce, bien que nous utilisions une plateforme de publication gratuite et que tous nos employés soient bénévoles.

Notre situation financière est telle que nous sommes dans l’obligation de modifier les conditions d’utilisation de notre service. Veuillez donc prendre note qu’à compter du 1er juillet prochain, notre forfait illimité gratuit sera aboli. Vous devrez dorénavant vous farcir un compteur des pages offertes gracieusement, des articles tronqués, de constants rappels que notre site est payant, ainsi que des fenêtres en surimpression qui vous empêchent de lire notre blogue pendant que vous est présentée une vidéo publicitaire accompagnée d’un compte à rebours calculant le nombre de secondes restantes avant qu’un bouton Passer cette publicité et accéder au site ne devienne enfin actif. De plus, nous ne manquerons pas de vous envoyer sur une base régulière des courriels vous invitant à vous procurer un de nos forfaits d’abonnement à prix concurrentiel. Par ailleurs, nous comptons sur vous pour contribuer généreusement à notre campagne de sociofinancement perpétuelle qui sera lancée sous peu.

En espérant que ces légers changements n’altéreront en rien votre plaisir de lecture, nous profitons de l’occasion pour réitérer notre engagement à vous fournir un contenu de qualité et original, ainsi que des jérémiades et autres fonds de tiroirs.


Merci,


Le machin à écrire point com