18 août 2016

À paraître



J’ai reçu hier la nouvelle version bêta de mon prochain livre. Il ne devrait rester qu’une dernière phase de révision avant que je m’attelle à la composition de la version numérique (epub), un travail de moine (un moine typographe versé dans le format XHTML, disons). Bref, si tout va bien, je rendrai la chose disponible dans les boutiques en ligne avant la fin de septembre.

De quoi s’agit-il ? Le livre s’intitule La vie secrète du commis comptable. C’est un recueil de six nouvelles dont les personnages principaux sont tous des comptables, un segment de la population largement sous-représenté en littérature selon mes observations. Cinq de ces nouvelles ont déjà été publiées brièvement dans le Machin à écrire sous forme de feuilleton; pour diverses raisons, je les ai retirées du site depuis. L’autre est inédite (valeur ajoutée, comme disent les experts du marketing). Ces nouvelles abordent divers thèmes qui m’ont suffisamment obsédé depuis trois ans pour que je les exorcise à coup d’histoires de cinq mille mots.

Rétrospectivement, on constatera que l’ampleur des publications du Machin à écrire suit une progression croissante :

  • L’insoutenable gravité de l’être (ou ne pas être) : recueil d’aphorismes et de très courts textes d’abord publiés dans Twitter, faisant donc en principe au plus 140 caractères.
  • Comme un léger malentendu : recueil de textes déjà publiés dans le blogue et comptant en moyenne de 500 à 1 500 mots.
  • La vie secrète du commis comptable : recueil de nouvelles d’environ 5 000 mots chacune.

Qui sait, la prochaine étape pourrait être la publication de ce roman — oui, oui, mon fameux Grand projet littéraire (vaguement) ambitieux™ — dont le manuscrit a été poliment, mais fermement refusé par un aréopage d’éditeurs québécois? (Et non, je ne compte pas poursuivre ensuite en écrivant une saga en dix volumes.)

Dans un autre ordre d’idée, d’un commun accord avec notre nouveau vice-président exécutif à la commercialisation (le cinquième en un an, les autres ayant démissionné pour cause d’épuisement professionnel), j’ai revu le prix des publications du Machin à écrire (disponibles, rappelons-le, dans les boutiques Lulu, AmazonKobo et FNAC, partenaire de Kobo). Tout est dorénavant soldé. Cette politique tarifaire sera également appliquée à notre nouvel opus. Je me limiterai à invoquer comme raison de cette stratégie l’incontournable principe de l’offre et de la demande et les défis de la découvrabilité (j’adore ce mot) pour un auteur inconnu qui fait dans l’auto-édition. Mais cela n’a aucune importance. Restons zen (en commençant la rédaction de ce billet, je me suis promis de ne pas recommencer avec mes jérémiades).

Bref, pour conclure : je jubile à l’idée de bientôt lancer ce recueil de nouvelles intitulé La vie secrète du commis comptable qui représente trois ans de ma vie, dont je ne suis pas peu fier et qu’en ce moment je vernis et polis autant que le permette ma petite organisation éditoriale solitaire et artisanale. J’ai bien hâte que vous puissiez enfin lire ça.

Restez donc à l’affût, cher lecteur, je vous fais signe quand c'est prêt.