Dans une vie antérieure, votre humble serviteur a écrit des textes de chansons qu’il a interprétées avec les groupes Les tchigaboux et CQFD. Cette vie antérieure a duré un bon moment et, un jour, a pris fin. Depuis, mononcle a accroché son micro. Il a aussi mis de côté ses velléités de parolier.
Un courriel récent d’un inconnu qui tentait de retranscrire les paroles d’une de mes chansons m’a fait prendre conscience que ces textes n’existent nulle part dans le web ou ailleurs, sauf sur la pochette d’un de nos trois albums, album à petit pressage écoulé depuis longtemps (rappelons qu’on vendait à l’époque la musique sous forme d’une petite galette de plastique de douze centimètres de diamètre sur laquelle étaient imprimés les bits représentant numériquement la musique, lesquels pouvaient être lus par un laser puis transformés en son; ce disque était présenté dans un petit boîtier de plastique transparent dans le couvercle duquel on glissait sous de très peu pratiques languettes un petit livret présentant le contenu de l’album et, parfois, le texte des chansons).
Bref, désirant laisser à la postérité (encore elle, la pauvre, qu’est-ce qu’elle en aura à lire des conneries) ces textes sur lesquels je m’échinai quand même pas mal jadis, j’ai décidé d’en archiver quelques-uns ici. Ce ne seront pas nécessairement les chansons qui furent les plus populaires (je me permets de dire populaire parce que nous avons quand même eu à l’époque quelques hits sur les palmarès de CIBL et CISM), mais les textes dont je suis encore aujourd’hui le plus content. Le tout sera regroupé dans une nouvelle catégorie chanson.
Pour commencer, on peut déjà aller relire un billet que j’ai publié le 24 juin dernier sur la chanson La liberté passe par la séparation.
[Toutes les chansons des albums des tchigaboux et de CQFD sont enregistrées à la SOCAN.]