Ce jour-là, il fit tellement froid que dans les réseaux sociaux, tout le monde ne parla plus que de la température polaire: on rapportait la météo glaciale de son coin de pays en insistant sur
l’indice de refroidissement éolien, on relatait l’activité de plein air qu’on avait eu la bravoure de pratiquer malgré le froid, on publiait des selfies cryogéniques, on se plaignait, on se répétait, on n’en revenait tout simplement pas.
Submergé par ce tsunami de radotage, l’Internet tomba en panne, victime de surchauffe.