Aujourd’hui, je ne publierai aucun texte dans ce blogue.
Je dois l’avouer : il m’est impossible d’écrire ici tous les jours. Je n’ai simplement pas le souffle. Mon antenne à inspiration a des ratées.
Bien sûr, je pourrais taper un peu n’importe quoi sur le clavier — traduire en mots tout ce qui me passe par l’esprit — et le publier ici, ou alors parler de ce qui m’est arrivé aujourd’hui, mais pas question, mon Département du Contrôle de la qualité veille au grain : ce genre de truc est interdit de publication. On comprendra que l’absence de texte d’aujourd’hui (et d’hier et d’avant-hier, et cætera) est hors de mon contrôle.
Bien sûr, je pourrais prétexter que je suis en vacances et que pendant ce temps je mets mon blogue en veilleuse, mais pas du tout : je ne suis pas en vacances. Je pourrais aussi vous faire croire qu’il y a de la mortalité dans ma famille, que je me remets d’une chirurgie mineure, que ma maison a passé au feu, que j’ai perdu mon emploi ou que j’ai un syndrome du canal carpien carabiné. Je préfère vous dire les choses comme elles sont : s’il n’y a pas de nouveau texte ici aujourd’hui, c’est simplement dû au fait que votre humble serviteur souffre d’une crise de constipation cervicale.
Je répète : aujourd’hui, aucun texte ne sera publié dans ce blogue. Rien. Nada. « ничего », comme dirait Olga from Moscow.
Ce n’est que partie remise, bien entendu. Bientôt, des idées surgiront dans mon esprit, du temps deviendra disponible, des mots couleront de la mystérieuse source et, avec un mélange d'abandon et de fébrilité, je cliquerai sur le bouton Publier.
D’ici là, nous vous remercions de votre confiance renouvelée.