6 avril 2015

Conjurer le sort

Pire encore que le syndrome de la page blanche, il y a le syndrome du cerveau vide, le syndrome du verbe épuisé, du « à quoi bon ». Celui-là, on ne le combat même pas, on en connaît trop bien les pouvoirs paralysants. Pas question d'attendre une hypothétique inspiration; écoeuré, on éteint simplement l'ordinateur.

Mais pas avant d'avoir écrit ces quelques mots, quand même.