(À la frontière américaine, poste de douanes de Saint-Armand. Le dialogue qui suit a été traduit de l'anglais.)
LE CONDUCTEUR, tendant son passeport — Bonjour.
LE DOUANIER — Où allez-vous comme ça?
LE CONDUCTEUR — Burlington.
LE DOUANIER — Pouvez-vous baisser votre vitre arrière?
LE CONDUCTEUR — Pardon?
LE DOUANIER — Veuillez baisser votre vitre arrière.
LE CONDUCTEUR — Ma vitre arrière? Je ne comprends pas.
LE DOUANIER — Baissez-la je vous prie.
LE CONDUCTEUR — Vous parlez de cette vitre-là, celle de la banquette arrière?
LE DOUANIER — Oui, veuillez la baisser.
LE CONDUCTEUR — La baisser?
LE DOUANIER, soupirant — Oui.
LE CONDUCTEUR — Mais pourquoi?
LE DOUANIER, s'impatientant — Les vitres teintées. Je ne peux pas voir la banquette arrière de votre véhicule.
LE CONDUCTEUR — Je comprends.
LE DOUANIER — Monsieur, baissez votre vitre.
LE CONDUCTEUR — Vous... Vous êtes certain?
LE DOUANIER, à bout de nerfs — Monsieur, pour la dernière fois, baissez votre vitre arrière. Maintenant.
LE CONDUCTEUR, actionnant la commande d'ouverture de la vitre arrière — D'accord, d'accord, voilà.
LA FAMILLE DE MEXICAINS ILLÉGAUX — Caramba! Nous sommes faits!
