26 avril 2014

Pourquoi je me fais rare dans ce blogue

[Il est d'usage dans un blogue personnel qu’au moins un article sur deux serve au blogueur à s’excuser auprès de ses (hypothétiques) lecteurs de publier si peu fréquemment. Ça s’intitulera « Pourquoi je me fais rare dans ce blogue » ou quelque chose du genre. Le blogueur s'y plaindra sans retenue de manquer de souffle, de ne pas être à la hauteur de ses ambitions de blogeur, ces ambitions se limitant généralement à prendre le monde comme témoin d'une espèce de journal intime ou — et c'est là sans doute la pire catégorie de blogue — à aligner des textes aux propos nébuleux et aux prétentions poétiques ou littéraires aussi appuyées que non fondées. Le blogueur, c'est plus fort que lui, c'est dans sa nature en quelque sorte, aime écrire qu'il n'écrit pas assez. Combien le Web compte-t-il de ces blogues abandonnés dont les dernières entrées, espacées de plusieurs mois, ne sont que jérémiades sur le thème « Ô combien me pèse la peine de me voir ainsi négliger ce blogue »? Heureusement pour vous cher lecteur, ce n'est pas dans les habitudes de la maison de vous ennuyer avec de telles lamentations pageblanchistes. Vous ne trouverez en effet ici que du contenu exclusif, pertinent et de la plus grande qualité, générant invariablement une bonne dose de divertissement ainsi qu'un nombre faramineux de pages lues, respectivement pour votre plus grand bonheur et celui de nos annonceurs.]










« Dans le doute, tais-toi »
Disait le sage
Je doute beaucoup
Et parle donc peu