9 mars 2011

Journalisme

Dès que la météo s’écartait de la normale, qu’il fasse tempête de neige, canicule ou grands froids, les journalistes sortaient en masse et ratissaient les rues de la ville pour récolter les impressions des passants. Nous subissions ces reportages ineptes au journal télévisé en nous disant que c’était sans doute là le prix à payer pour vivre dans un pays où il ne se passait plus rien.