Il semble bien que nous devions racheter périodiquement notre musique à cause de l’évolution technologique.
Compte-tenu de mon grand âge, combien de fois ai-je dû, au gré des évolutions technologiques, acheter successivement les mêmes albums de musique classique ou d’opéra (innombrables éditions de Rachmaninov, Glen Gould ou André Mathieu, entres autres), de ragtime, de chanson (la Bolduc, Édith Piaf, les Compagnons de la chanson) ou de techno (Daft Punk, Boards of Canada) sur de nouveaux supports? Il s’agit sans nul doute d’un complot ourdi par les éditeurs de musique et autres ayants droits. Les dépotoirs sont pleins de ces disques et cassettes et lecteurs idoine, progressivement devenus obsolètes. Et d’un support à l’autre, faut-il le rappeler, il s’agit toujours de la même musique!
En définitive, il faut oser le dire : les rouleaux de cire pour phonographe, par leur procédé analogique, avaient un son tellement plus chaud et vivant que les MP3 actuels!
Ah, le phonographe, c’était le bon temps!