29 septembre 2010

Quatre ans de Machin à écrire

Eh, bien. Quatre ans, déjà. Quatre ans que le Machin à écrire turbine. Ça passe vite, quatre ans. C’est cliché de dire ça, je sais bien. Quand même. Au début, le Machin à écrire crachotait un texte ici et là, dans l’indifférence générale. Normal, j’avais créé ce site (enfin, blogue), et j’y publiais mes petits trucs comme si je les gribouillais dans mon cahier de notes, loin du regard d’un quelconque lecteur. Et en effet, le Machin à écrire me sert à engranger des textes, un peu comme le philatéliste qui met un soin maniaque à placer des timbres-poste dans des albums, puis qui range ces albums dans un placard, pour ne plus jamais les rouvrir. Oui, peut-être que le moteur du Machin à écrire fonctionne au même type de compulsion que celui du collectionneur. Aujourd’hui, le Machin à écrire semble avoir pris ce qui ressemble à une vitesse de croisière, et il jouit d’un microlectorat; viennent visiter ce site: quelques fidèles, des curieux de passages, et, bien sûr, un paquet de gens qui arrivent ici au hasard d’une recherche dans Google et qui se rendent compte bien assez vite qu’ils ne trouveront pas en ces lieux réponse à leurs questions.

Je m’amuse à relire le premier texte à avoir été publié dans le Machin à écrire, le 19 septembre 2006. C’était une espèce de poème qui se terminait comme ceci : « Qui voudrait lire mes vers sur l’écran de son cellulaire ? » Quatre ans plus tard, bien que les téléphones cellulaires permettent (à quiconque a les moyens de se payer un téléphone cellulaire haut de gamme) d’accéder à ce blogue ainsi qu’à mes fils Twitter, j’avoue que la question se pose toujours !

Qu’en est-il de l’avenir du Machin à écrire ? C’est simple. Il n’y a pas d’autre plan que de continuer à produire des textes à raison d’un ou deux par semaine (en moyenne) dans ce blogue et d’un à deux par jour (en moyenne) dans Twitter (@machinaecrire et @nanopoesie). Idéalement plus, mais je connais mes limites. En fait, il n’y a pas de plan. Il n’y a pas de but. Toute cette entreprise est merveilleusement futile.