24 août 2010

Encore des twitreries (1 de 2)

Voici la suite des moins pires moments de mon fil Twitter, ce qui pourra intéresser ceux qui ne fréquentent pas ce médium pour le moins bizarre. Pour ma part, je continue d'utiliser Twitter d'abord comme plateforme de publication, mais c'est aussi un endroit où la réaction à ce que j'écris peut être directe et spontanée, ce qui est stimulant. Et il y a toujours la contrainte amusante d'écrire un court texte de 140 caractères au maximum. Bref, voici la suite de mes twitreries, publiées depuis juin dernier. Première tranche de deux.

* * *


Dès qu’un évènement passionnait un tant soit peu ses contemporains, il faisait la moue et laissait tomber: "Tout cela est un non-événement."

On devinait ses origines jeannoises par son accent, mais aussi parce qu’elle prononçait souvent le point final des phrases en disant: lâw.

On devinait ses origines françaises par son accent, mais aussi parce qu’elle prononçait souvent le point final des phrases en disant: Voilà.

J'avais compté tous les moutons, mais je ne dormais pas encore...

Tu as invoqué l'axe du mâle et versé des larmes de destruction massive.

Salle ou comptoir? Chaise ou banquette? Le menu ou la carte? Eau plate ou gazeuse? Blanc ou rouge? Café ou dessert? Visa ou MasterCard?

Pile: Il avait arrêté de boire et s'était mis au jogging. Deux semaines plus tard, il mourait d'un infarctus.

Face: Il avait arrêté de boire et s'était mis au jogging. Deux semaines plus tard, il gagnait à la loterie.

J’espérais une preuve d’amour. Mais on exigeait de moi que j’envoie dix preuves d’achat.

Je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire. Je ne fus pas plus avancé lorsqu’il conclut son argument par un très énigmatique: "Donc, voilà."

Pop: Ersatz d’art.

Chaise électrique: l'hart moderne.

Contre exemple: on vient de m’apprendre à faire des grimaces.

J’ai compté les mains. C’était la dix-huitième. Et j’ai mis le petit au bout.

J’ai compté les pieds. Il y en avait mille. J’ai conclu: mille-pattes.

La métaphore est faible.

Il dit: "Au loin, on entend l'autoroute." Il ajouta: "Sinon, c'est un coin de pays tranquille..."

Évolution : bébé-bulle, enfant roi, homme téflon, vieux schnock.

ADN: Obsolescence programmée.

Festival: concert généralisé.

Naturiste: voyeur exhibitionniste.

Je ne suis pas dupe de te recevoir.

Philanthropie: cœur de métier.

Prostitution: corps-business.

Entendu à la radio: "Ça ne touche pas seulement les hommes et les femmes, mais aussi l’ensemble de la société."

A-t-on déjà chanté « Agadou » à Agadir?

"Une erreur inconnue s'est produite" Des gros mots inusités sont proférés.

Après avoir été soumis au test de Turing, il s’avère que Le machin à écrire est opéré par un humain. Nos plus plates excuses.

Ma sphère d'influence est à un grain de pollen ce qu'un proton est à l'univers.

Reçu un courriel intitulé: "Tired of wasting uncountable $ to grow yourPenis but result not what you expect?". Je n’ose pas répondre oui.

Lu sur la première page d’un magazine féminin: « Truc maquillage - Quand la seule solution est de se mettre un sac sur sa tête »

Paradoxe: L'air bête de l'employée du comptoir de courtoisie.

Dernière heure: Un philosophe danois démontre que Dieu n’existe pas. Jugeant la preuve irréfutable, le pape Benoit XVI démissionne aussitôt.

Suggestion de lecture pour les vacances: "Les mémoires d’un doctorant". Un roman à thèse.