Il vient un temps dans la vie d’un blogue, par exemple après trois ans et demi d’activité, par exemple lorsque le trafic atteint le stade enviable des dix visites hebdomadaires, où il faut savoir passer à une étape supérieure. Viser haut! Avoir de l’ambition ! Voilà ce que veut cette époque de la performance, du potentiel publicitaire, des statistiques sur le nombre de clics, de la collection compulsive d’amis ou et followers.
Quel hurluberlu tiendrait encore de nos jours un vulgaire blogue ? Vous voulez rire ? Ha ! Ha ! Ha ! Tellement années 2000. Complètement obsolète. Pourquoi pas un site MySpace, tant qu’à faire? Un blogue littéraire, en plus? Que du texte ? Pas d’images ni de vidéos ? Mes aïeux ! Comment ferez-vous pour générer du trafic ? Ça s’appelle Le machin à écrire ? Quel nom ringard ! Ça ne se prononce même pas en anglais ! Réveillez-vous, mon vieux ! THINK BIG !
Soit. À partir d’aujourd’hui, finie, cette histoire de petit blogue hébergé par un service générique. Le machin à écrire (bientôt une marque déposée) possède dès aujourd’hui sa propre identité web. Et pas n’importe laquelle : un nom de domaine point-com, comme les grosses corporations de la Silicon Valley et les conglomérats du multimédia. Ainsi, dorénavant pourrez-vous accéder au présent site grâce à l’URL:
Hier un blogue, aujourd’hui un site web, demain le monde !