Que faire quand l’inspiration vous quitte? Quand devant vos yeux fatigués, la page blanche (virtuelle) à l’écran de l’ordinateur illustre parfaitement ce qui se passe dans votre crâne (c.-à-d. rien)? Que faire quand la paresse vous paralyse alors que vous constatez que le rythme de publication sur votre blogue diminue dangereusement (ainsi que le nombre de visites)?
Des haïkus, bien entendu!
J’avais presque promis d’arrêter, mais c’est comme le jus d’orange du matin, rien à faire, c’est plus fort que moi. Comme la pratique de cette forme poétique devient chez moi un peu compulsive, j’en profite pour inaugurer la nouvelle catégorie « haïku », maintenant disponible dans le petit menu à droite (on n’arrête pas le progrès). Ça vous permettra par exemple de relire mon (humble) œuvre haïkuesque au hasard d’un dimanche après-midi pluvieux.
Haïku œnologique
La robe grenat
Le nez de petits fruits noirs
La bouche soyeuse
Haïku exploréen
Sa peau d’agrimanche
Son afflouve au quatre vents
Elle m’estoublait ferme
Haïku forcé
Il le faut. C’est tout.
Corvée? Compulsion? Allez!
Alignons les vers!
Haïku ubuesque
Merdre! C’est Ubu
Qui leur coupe les oneilles
Qui les décervèle
Haïku plein de calories vides
Trio Quart-de-livre :
Hamburger, frite géante
Et baril de Coke
Haïku en monosyllabes
Hein? Non! Où? Hier? Vrai?
Quoi! Qui? Elle! Oh! Ouf! Wow! Top!
Oui? Ah. Bon. Hum. Bof.