À chaque soir, au téléjournal de Radio-Canne, la guerre des cravates fait rage. Lorsqu'arrive le segment Économie du journal télévisé, l'écran se sépare en deux et on voit côte à côte Bernard Derome (à gauche) et le chroniqueur Gérald Fillion (à droite). On peut alors apprécier lequel des deux porte la plus belle cravate. À chaque soir, le verdict tombe.
-- 1 à 0 pour Gérald, nettement. Très beau le rayé.
-- Ah non, Gérald! Faute de goût. Cravate unie et brune. 1 - 0 Bernard.
-- Bon Bernard fait dans le Bovet. Ou le Dollarama. Idem pour Gérald. Partie nulle.
-- Wow, très osé ce soir, cravate à pois sur chemise rose. Le point est pour Gérald.
C'est souvent Gérald qui gagne, mais je crois que mon antipathie pour Bernard Derome y est pour quelque chose.
(Quelques uns de mes griefs: ses problèmes d'élocution, sa greffe de cheveux en motton, ses marmonnements, sa familiarité inappropriée avec Jocelyne, ses introductions en un mot (exemple: « Analyse: Michel Cormier » ou « Contexte: Joyce Napier »), et plus généralement le fait qu'il est beaucoup moins bon que Céline Galipeau qui est reléguée au rôle de second violon.)
(Par contre avec Céline, on ne profiterait pas de la guerre des cravates quotidienne.)