7 octobre 2006

Publi-reportage

Nous nous sommes mis à la disponibilité des annonceurs. Nous avons verrouillé les portes, décroché le téléphone, éteint les lumières. Bien installés devant l'écran, attentifs, nous buvons les messages très concrets, sans aucune subtilité, qui nous sont assénés. Disponibles, simplement. Ça ne coûte rien et c'est semi-divertissant. C'est pas trop agressant, presque confortable à la limite. En tout cas, ça ne fait pas de mal. Plus tard, on ira peut-être participer à la course à la consommation, mais peut-être pas.

(2005-04-20)